SAMIR est un outil développé par l’équipe basé sur un modèle TSVA simplifié (FAO-56, Allen et al. 1998) qui simule l’ET au pas de temps journalier à partir d’un forçage météorologique et de la connaissance du développement réel de la végétation observé par satellite (Simonneaux, 2008).
La contrainte majeure pour la spatialisation est la difficulté à suivre l’évolution de l’état hydrique du sol, celui-ci étant spécifique à chaque parcelle car conditionné par les dates et volumes des irrigations appliquées, liées au choix de chaque agriculteur donc difficilement prévisibles. Pour résoudre ce problème SAMIR fait le choix de simuler les irrigations sur la base du bilan hydrique calculé chaque jour par le modèle, en supposant un comportement type de l’agriculteur (seuil d’humidité pour déclencher une irrigation, volume appliqué, etc.). Les simulations obtenues ne sont donc pas suffisamment précises à l’échelle de chaque parcelle, mais donnent de bon résultats en intégrant sur des durées assez longues (mois) ou à l’échelle d’un périmètre irrigué (Saadi et al. 2015).
Une des pistes de recherche actuelle est d’améliorer la connaissance de l’état hydrique du sol à partir d’information satellitaire thermique et micro-onde. Le thermique renseigne sur l’évapotranspiration réelle d’un couvert à un instant donné et donc sur le niveau de stress de la végétation et la teneur en eau effective du compartiment racinaire. L’assimilation de ce type d’information dans le modèle SAMIR basé sur le suivi de la végétation est très prometteur, et le concept a déjà été testé avec succès (Er- Raki et al., 2008). Les images radar permettent d’estimer l’humidité de surface du sol en tenant compte de la végétation (Zribi, 2011) et permettent donc de mieux contrôler l’évaporation du sol. A fortiori, les produits humidité de la zone racinaire (cf. § 4.2.1.5) pourront être utilisés pour contrôler la transpiration. L’avantage de ce type de contrôle du modèle est qu’il permet de retrouver plus précisément les volumes et dates d’irrigation que via la seule simulation du comportement de l’agriculteur.
La contrainte majeure pour la spatialisation est la difficulté à suivre l’évolution de l’état hydrique du sol, celui-ci étant spécifique à chaque parcelle car conditionné par les dates et volumes des irrigations appliquées, liées au choix de chaque agriculteur donc difficilement prévisibles. Pour résoudre ce problème SAMIR fait le choix de simuler les irrigations sur la base du bilan hydrique calculé chaque jour par le modèle, en supposant un comportement type de l’agriculteur (seuil d’humidité pour déclencher une irrigation, volume appliqué, etc.). Les simulations obtenues ne sont donc pas suffisamment précises à l’échelle de chaque parcelle, mais donnent de bon résultats en intégrant sur des durées assez longues (mois) ou à l’échelle d’un périmètre irrigué (Saadi et al. 2015).
Une des pistes de recherche actuelle est d’améliorer la connaissance de l’état hydrique du sol à partir d’information satellitaire thermique et micro-onde. Le thermique renseigne sur l’évapotranspiration réelle d’un couvert à un instant donné et donc sur le niveau de stress de la végétation et la teneur en eau effective du compartiment racinaire. L’assimilation de ce type d’information dans le modèle SAMIR basé sur le suivi de la végétation est très prometteur, et le concept a déjà été testé avec succès (Er- Raki et al., 2008). Les images radar permettent d’estimer l’humidité de surface du sol en tenant compte de la végétation (Zribi, 2011) et permettent donc de mieux contrôler l’évaporation du sol. A fortiori, les produits humidité de la zone racinaire (cf. § 4.2.1.5) pourront être utilisés pour contrôler la transpiration. L’avantage de ce type de contrôle du modèle est qu’il permet de retrouver plus précisément les volumes et dates d’irrigation que via la seule simulation du comportement de l’agriculteur.
Estimation des pompages
Dans le périmètre R3 de la plaine du Haouz, une spatialisation des volumes d’irrigation a été réalisée avec SAMIR pour la saison 2002-2003 au moyen d’images Landsat, puis comparée aux volumes d’irrigation officiellement apportés par l’organisme en charge de cette distribution (ORMVAH, Office régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz). Les différences entre les consommations issues de SAMIR et les volumes recensés
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