La zone dite de « piémont » correspond au haut de la plaine du Haouz, où le volume d’eau issue des oueds de montagne se répartit entre une fraction détournée par des séguias et consommée en évapotranspiration par l’agriculture traditionnelle, et la fraction complémentaire qui s’infiltre au niveau des oueds ou des champs irrigués et contribue ainsi à la recharge des nappes.
Deux approches sont développées pour estimer la recharge :
- Une approche directe de quantification de l’infiltration (traçage, suivi piézométrique, thèse de Youssef Hajhouji)
- Une approche par bilan qui consiste à estimer la consommation en eau dans cette zone d’irrigation traditionnelle pour pouvoir déduire l’infiltration par fermeture du bilan (thèse de Jamal El Farkh). Ces zones irriguées traditionnelles à la sortie des montagnes ont un fonctionnement hydrologique spécifique non étudié jusqu’à présent. Un dispositif de mesure de flux (un scintillomètre + deux tours de mesure de flux turbulents) est installé depuis 2016 afin d’en estimer la consommation hydrique.
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